Réduction de la consommation énergétique : une priorité face à la crise climatique
Face à la crise climatique, réduire notre consommation énergétique est devenu essentiel. C’est pourquoi l’État français a mis en place de nombreuses aides financières pour faciliter la transition énergétique des biens énergivores, souvent appelés « passoires thermiques« . Mauvaise isolation, ventilation défectueuse, problèmes de chauffage ou matériaux inadaptés : ces critères sont évalués par le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), un outil permettant de mesurer la consommation énergétique d’un bien. Ce diagnostic est obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien, et les logements mal notés sont de plus en plus pénalisés. Ainsi, des subventions existent pour améliorer le DPE. Quelles sont les nouveautés concernant le DPE en 2024 et quelles aides sont disponibles pour les travaux de rénovation énergétique ?
DPE 2024 : Rappel et nouveautés
Qu’est-ce que le DPE ?
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) classe les biens immobiliers selon leur performance énergétique, avec des notes allant de A (meilleure performance) à G (pire performance). Un bon DPE signifie une réduction significative de l’impact environnemental d’un bien immobilier, tandis qu’un bien noté entre E et G est considéré comme une passoire thermique. Cette note permet également aux acheteurs de connaître l’ampleur des travaux de rénovation énergétique à prévoir.
Informations clés sur le DPE
Depuis le 1er janvier 2022, toutes les annonces immobilières doivent afficher une étiquette énergétique, que ce soit en ligne ou sur papier.
L’importance d’un bon DPE en 2024
En 2024, le DPE devient un critère crucial pour les acheteurs. Un bon DPE rend un bien plus attractif et peut augmenter son prix de vente ou de location. À partir du 1er janvier 2025, les logements les plus énergivores (classe G) seront interdits à la location. Plus généralement, les biens dont la consommation énergétique finale dépasse 450 kWh/m² ne seront plus éligibles à la location. Les logements de classe F seront interdits à la location en 2028, et ceux de classe E en 2034. Ces mesures visent à encourager la transition énergétique.
En février 2024, la méthode de calcul du DPE a été révisée, permettant aux petites surfaces (moins de 40 m²) d’obtenir de meilleures notes. Pour aider les propriétaires dans leurs travaux de rénovation énergétique, le gouvernement a instauré plusieurs aides.
Comment obtenir un bon DPE ?
Pour améliorer un DPE, il est conseillé de réaliser des travaux sur le chauffage, l’isolation et la ventilation du bien.
Aides à la rénovation énergétique en 2024
Quels travaux et quelles aides ?
Le gouvernement, ainsi que des collectivités locales, proposent diverses aides pour la rénovation énergétique, adaptées aux besoins spécifiques de chacun. Il est important de se renseigner en amont car toutes les aides ne sont pas cumulables.
Aides financières
- MaPrimeRenov’ : Cette aide couvre des travaux d’isolation, de ventilation ou de chauffage. Le montant de l’aide dépend de la localisation du bien et des revenus du propriétaire, et est versé après la réalisation des travaux. MaPrimeRenov’ Sérénité est destinée aux foyers modestes, couvrant 35% à 50% des coûts. MaPrimeRenov’ Copropriété finance les travaux sur les parties communes des copropriétés.
- CEE (Certificats d’économies d’énergie) : Ce dispositif oblige les fournisseurs d’énergie à encourager leurs clients à réaliser des travaux en accordant des aides financières.
Aides fiscales
- Loc’Avantages : Cette aide fiscale, non soumise aux revenus des bailleurs, permet de réaliser des travaux sur un logement mis en location, à condition de respecter un plafond de loyer. Elle n’est pas cumulable avec MaPrimeRenov’.
- Déficit foncier : Si les coûts des travaux dépassent les revenus fonciers, le surplus est déductible des revenus imposables.
Prêts
- Éco-PTZ : Prêt à taux zéro pour financer des travaux d’isolation, de production d’eau chaude ou de chauffage. Ce prêt s’adresse aux propriétaires ou bailleurs de biens achevés depuis plus de 2 ans, sous condition que le bien atteigne un niveau minimal de performance énergétique.
TVA réduite
Certains travaux de rénovation énergétique peuvent bénéficier d’un taux de TVA réduit à 5,5%, à condition d’être réalisés par une entreprise certifiée RGE.
Conclusion
En résumé, face à la crise climatique, la réduction de la consommation énergétique est cruciale, et des aides variées existent pour soutenir les propriétaires dans leurs travaux de rénovation énergétique en 2024.